Depuis que j’ai quitté mon travail salarié pour devenir entrepreneur, je traverse parfois de gros moments de doute.

Sur le papier, se mettre à son compte présente les avantages suivants : la liberté de gérer son temps comme on le souhaite, de prendre des vacances quand on le veut, n’avoir personne qui nous dise quoi faire…

J’ai eu tendance à idéaliser ma vie une vois que je serais à mon compte.

La réalité est légèrement différente.

Oui, j’ai bien ces avantages d’organiser mon planning comme je le souhaite et d’avoir choisi un métier qui m’anime profondément, néanmoins, il y a aussi des inconvénients.

Comme dans chaque métier.

Mais une chose est sûre : j’apprends énormément depuis que je me suis lancée dans l’entrepreneuriat.

Pourquoi j’ai changé de carrière ?

J’ai décidé de changer de métier pour deux raisons :

• Je ne trouvais plus de sens dans mon métier salarié, et j’ai cherché un métier où je me sentais utile et où je pouvais aider les personnes autour de moi, à mon échelle.
• J’aspirais à me sentir libre, indépendant, sans avoir personne au-dessus de moi qui me dise quoi faire ni quand le faire. Je sentais que j’étais appelée à construire ma propre entreprise, un jour ou l’autre.

L’entrepreneuriat : une quête de soi

Qu’on se le dise : se lancer dans l’entrepreneuriat, ce n’est pas un long fleuve tranquille.

Mais c’est une formidable quête de soi : j’ai appris à mieux me connaître, à développer de nouvelles compétences et un nouveau savoir-être que je n’avais encore jamais appris. Par exemple, j’apprends  à gérer mon énergie et ma fatigue puisque l’entreprise, c’est moi. Si je suis hors-service, mon entreprise est hors-service.

J’ai des doutes chaque jour, et j’apprends à vivre avec ces doutes. 

Quand on se lance dans l’entrepreneuriat, on apprends :

• à accepter de douter
• à s’auto-discipliner
• à délimiter sa vie pro et sa vie perso
• à poser mes limites
• à se vendre, surtout quand on ne se sent pas légitime (c’est le problème de beaucoup d’entrepreneurs dans la relation d’aide au début)
• à faire des actions imparfaites pour relâcher la pression qu’on se met au quotidien